Les « bloqueurs d’annonces publicitaires » (Ad-blockers) séduisent de plus en plus de consommateurs. Si le problème a bien été identifié par l’industrie, « il n’émerge aucun consensus sur qui en porte la responsabilité ou comment y remédier », déclare Shona Ghosh, reporter chez Marketing Magazine.
Pourtant, l’industrie a tout intérêt à trouver rapidement une solution, car le problème grandit.
Motivé par la décision d’Apple, l’an dernier, d’autoriser les extensions d’ad-blocking sur Safari dans iOS 9, l’IAB (Interactive Advertising Bureau ) a lancé son «LEAN Ads program » ; un ensemble de principes proposant un nouveau standard pour les annonces numériques.
LEAN, qui signifie « Light, Encrypted, Ad choice supported and Non-invasive ads », marque l’effort croisé des industriels et de l’IAB pour apporter une solution au problème du blocage d’annonces.
L’initiative représente un mea culpa. Beaucoup de professionnels de l’industrie – en particulier les marketeurs – se rendent bien compte que, si les utilisateurs choisissent de plus en plus de bloquer les annonces, il faut en blâmer l’écosystème en général. L’Ad Tech, acteur majeur de la publicité sur Internet, a accepté sa part de responsabilité mais a souligné que ce sont les éditeurs qui acceptent de publier des annonces intrusives sur leurs sites ; les agences et les marketeurs étant, pour leur part, responsables des mauvaises pratiques et des piètres créations.
Le directeur marketing de Post Office Pete Markey, a déclaré à la conférence annuelle ISBA: « Il y a eu beaucoup de publicités bâclées dans le passé : de mauvaises créations, placées aux mauvais endroits, qui ont en parti conduit à l’émergence de ce problème. Les gens évitent les contenus médiocres ou qui ne sont pas pertinents pour eux. Pour moi, en tant qu’annonceur, il s’agit de remonter la barre. »
Le banner blindness est un processus cognitif qui conduit à la disparition progressive des bannières publicitaires (et de tout élément qui y ressemble) du champ visuel conscient de l’internaute. Ce processus est du à un phénomène d’accoutumance : l’œil et le cerveau évacuent ce qu’ils considèrent au mieux comme un contenu non pertinent, au pire, comme une agression visuelle.
Ce phénomène a été décrit pour la première fois en 1998 par Jan Panero Benway et David Lan. Souvent décrié, il a été confirmé ensuite par de nombreuses études .
Le résultat en est, bien sûr une baisse des scores d’impact.
Les annonceurs, soucieux de lutter contre le phénomène, se mirent à développer des trésors d’imagination pour que l’utilisateur ne puisse ignorer leurs annonces : couleurs criardes, .gif animés stromboscopiques, annonces imposées avant l’ouverture du site, fenêtres pop-ups apparaissant sur le contenu, bouton de fermeture invisible ou induisant l’utilisateur en erreur (la croix sert à ouvrir le site de l’annonceur, non à fermer la publicité), vidéos à démarrage automatique, publicités vous poursuivant sur la toile, …
Toutes les ressources de l’ergonomie web ont été utilisées à contre-emploi afin d’imposer ces annonces indésirables aux utilisateurs.
Une étude Adobe et PageFair sur le coût de l’Ad blocking en 2015 révèle que le nombre de personnes utilisant un software de blocage des publicités a augmenté de 41% sur un an.
Parmi les questions que l’industrie doit résoudre il s’agit de découvrir qui est responsable des mauvaises annonces – éditeur, annonceur, réseaux publicitaires ou autres acteurs ?
Google et Yahoo, pourtant très dépendants des recettes publicitaires, ont récemment fait des efforts pour supprimer les annonces de faible qualité. En Janvier, Google a indiqué qu’il avait supprimé 780 mille «mauvaises annonces » en 2015, promouvant des logiciels malveillants, des produits contrefaits, ou menant à des sites d’hameçonnage (phishing).
Yahoo quant à lui, encourage les utilisateurs à signaler les mauvaises annonces. « Voilà le type de relation directe, qu’il faut avoir avec les consommateurs et voilà comment encourager leur engagement », dit Nick Hugh, vice président de Yahoo pour la région EMEA. Il a ajouté: «Je ne pense pas que nous ayons beaucoup de temps pour le comprendre, car une fois que le consommateur commence à bloquer les annonces, ils ne désinstallera pas le logiciel bloquant. »
Hugh a également soutenu que les bloqueurs d’annonces menacent la gratuité d’Internet. «Vous bloquez à l’échelle du réseau, mais en fait, à l’échelle de l’éditeur ou des biens proposés, certaines annonces sont une bonne chose. Si vous bloquez tout le monde, vous détruisez la valeur d’échange et l’écosystème [d’Internet] . »
En effet, lorsque l’industrie discute de la résolution du problème du blocage d’annonces, la nécessité de « l’éducation des consommateurs » est souvent évoquée ; en général sans qu’il y ait aucun consommateur dans la pièce !
Dans leur optique, les consommateurs ne comprennent pas pleinement le modèle économique de l’Internet, qui propose du contenu gratuit en échange d’annonces publicitaires et d’audience.
Mais les données recueillies sur le blocage d’annonces suggèrent qu’il s’agit d’un mythe. Dans ses FAQ sur les bloqueurs d’annonces, l’IAB dit avoir constaté que la plupart des consommateurs ne seraient pas prêts à désinstaller volontairement leur bloqueur d’annonces, même en sachant que la publicité finance le contenu proposé.
C’est peut-être pourquoi le New York Times, entre autres publications majeures, a eu recours à une pop-up demandant aux lecteurs de désactiver leur bloqueur d’annonce pour accéder aux contenus de son site ou bien de s’abonner (ce qui les expose tout de même à des annonces…).
Le consommateur n’a jamais vraiment compris comment ou pourquoi une annonce particulière semble le suivre partout sur Internet, pourquoi il est si difficile de trouver le bouton pour fermer les fenêtres pop-ups (en particulier sur les écrans mobiles), ou quelles données sont fournies aux annonceurs et par qui. Le marché de la publicité numérique est si compliqué, qu’il n’est pas étonnant que tant de consommateurs veuillent contourner le système.
Au lieu d’éduquer les consommateurs il serait donc peut-être plus pertinent de pratiquer une plus grande transparence dans la publicité.
Et au-delà d’une créativité accrue et d’une plus grande pertinence, il serait peut être temps pour l’industrie de s’engager à faire de l’amélioration de l’expérience utilisateur une priorité.
Sources :
marketingmagazine.co.uk
Le vœux c’est comme toute action de communication : pour obtenir un résultat rentable et qui marquera positivement l’esprit de vos clients, ça se prépare ! Planification, recherche des prestataires, demandes de devis, … Le responsable de communication ou le chef d’entreprise doit commencer à s’en occuper entre septembre et novembre (selon la complexité du projet envisagé).
Cela va vous permettre de déterminer la quantité de cartes de vœux à imprimer.
Cette quantité peut également orienter votre choix sur le type de carte à privilégier. Une société qui a entre 10 et 50 clients pourra opter pour une carte de vœux luxueuse, accompagnée, pourquoi pas, d’un cadeau. En revanche, une société qui doit envoyer 20 000 cartes devra être vigilante quant au coût de revient des cartes.
Vous pouvez ajouter à votre liste les adresses de clients potentiels. Ce n’est pas parce que vous ne travaillez pas (encore) avec une société qu’il est interdit de lui souhaiter une bonne année !
Bien souvent, le graphisme des cartes de vœux d’entreprise manque d’originalité, voire de professionnalisme. Dommage, car le graphisme de la carte est la première chose que va regarder le destinataire.
Loin des images standard proposées par les imprimeurs, un graphisme efficace doit :
Photo ou illustration peuvent être artistique et / ou en rapport avec votre activité : infrastructures, services, ou, pourquoi pas nouveau produit que vous proposez ? Une manière habile de faire de la publicité.
Si vous optez pour une photo, elle devra être artistique et travaillée… par un photographe ! Si vous n’avez pas de budget pour un photographe professionnel, votre agence pourra vous proposer des photos issues de banques d’images.
Une illustration sur-mesure et originale vous aidera, quant à elle, à affirmer votre image.
Si la carte séduit votre destinataire, il peut décider de la conserver. Vous serez alors dans son champ de vision toute l’année !
Il ne s’agit pas forcément un cadeau d’entreprise coûteux, mais d’un petit objet qui vient appuyer votre carte de voeux. Le mieux est d’offrir quelque chose d’utile, d’esthétique et, si possible, en rapport avec votre secteur d’activité. Quelques exemples :
Là aussi, si le client utilise ce petit objet marqué à l’identité de votre entreprise de façon régulière, vous occuperez le terrain toute l’année.
Fuyez les photos de mauvaise qualité, les cliparts et autres illustrations vues et revues ainsi que les effets de texte Word. Elles donneront une image au mieux, banale, au pire, négative de votre entreprise.
Demander à un professionnel de la communication de concevoir la carte de vœux de votre entreprise représente, pour quelques centaines d’euro d’investissement, l’assurance d’un support marketing capable de renvoyer une image précise à votre clientèle. Pensez bien à consulter le portfolio du professionnel pressenti, afin de vous assurer de la qualité de son travail.
On ne rédige pas une carte de vœux d’entreprise comme une carte pour sa famille ou ses amis. Le discours portera de préférence sur les valeurs entrepreneuriales et sur l’activité économique : qualité, confiance, dynamisme, fidélité, réactivité, avenir, etc.
Si les destinataires sont très nombreux ou que vous avez peu de temps à consacrer à la rédaction de vos vœux, vous pouvez rédiger un message à destination de plusieurs personnes : il devra donc être suffisamment universel pour convenir à tous.
Exemples :
« Nos pensées les plus sincères vont à tous ceux qui ont rendu notre succès possible. L’Entreprise tient à vous souhaiter une année couronnée de réussite. » 1
« Tous nos souhaits de défis, d’ouverture et de développement pour votre société. Que l’envie de faire et d’inventer soit votre devise. » 1
1 Institut de la qualité de l’expression
Afin de rompre la monotonie, pensez à utiliser des synonymes :
Un dictionnaire de synonymes bien utile : www.crisco.unicaen.fr
Pour vos meilleurs clients ou ceux avec lesquels vous avez développé une relation plus proche, voire amicale, n’hésitez pas à ajouter des vœux plus personnels que vous adapterez, aux aspirations de chacun :
Si l’entreprise est de taille modeste, vous pouvez citer les prénoms de tous les collaborateurs qui souhaitent les vœux. Cela ajoute une touche de chaleur humaine.
Ex. Jean, Nathalie, Emma et Claude vous souhaitent…
Une seule : soyez sincère dans vos souhaits !
Une fois votre joli visuel créé, n’oubliez pas d’en faire une version au format web pour égailler votre site pendant le mois de janvier !
Vous souhaitez envoyer vos vœux sur une vraie belle carte qui donnera une image flatteuse de votre entreprise et servira vos objectifs marketing ? Contactez-nous !
Il s’imprègne des tendances et des modes qu’il inspire lui-même en retour. Les tendances du web design ont été annoncées nombreuses et diverses pour cette année 2015. Il y a quelques nouveautés, même si la plupart des tendances 2014 sont toujours présentes et semblent incontournables.
Popularisé par Windows Mobile, ce courant graphique est caractérisé par des interfaces minimalistes. Aplats de couleurs vives, jeux typographiques, représentation symbolique d’objets et formes simples, guident l’internaute dans son parcours.
Le flat à l’avantage d’améliorer la lisibilité en supprimant les éléments d’interface et les effets inutiles. Ces caractéristiques en font un design particulièrement adapté aux supports mobiles et tactiles ; même si sont aspect «ludique» et coloré le rendent attractif également sur les ordinateurs de bureau.
Le flat design a poussé vers la sortie le skeuomorphisme, popularisé par IOS, où les éléments d’interface tentent d’imiter la réalité à l’aide d’effets (ombrages, rendu 3D, …).
Skeuomorphisme vs flat
Très populaire, les sites « one page » sont particulièrement adaptés lorsque l’image est prioritaire sur le volume de contenu. Portfolios, présentation d’un produit ou service unique, sites évènementiels s’adaptent parfaitement à ce format. L’information est centralisée sur une seule page et la navigation peut se faire verticalement, horizontalement ou même les deux à la fois ! Le One page est donc très pratique pour les supports tactiles.
Le site doit être clair, voir épuré, afin que les informations importantes soient bien visibles.
Côté référencement, l’information étant entièrement contenu sur une seule page, le site ne pourra être indexé que sur 1 ou 2 mots clés stratégiques. Ce format conviendra donc surtout à des secteurs très ciblés et peu concurrentiels. Pour les organisations proposant des produits ou services multiples, mieux vaut en rester au bon vieux multipages !
Vous souhaitez plus d’engagements sur vos publications Facebook ? Ajoutez une image ! Vous souhaitez améliorer votre taux de transformation : misez sur de belles photos produits !
Terminé les sites à l’ancienne où l’on tentait de serrer au maximum les contenus au dessus du seuil de flottaison et où les images n’étaient que de petites vignettes illustratives ! Aujourd’hui les utilisateurs scrollent et, depuis le responsive, la notion de ligne de flottaison à perdu en pertinence.
Photo, vidéo, illustration, icône, sont au centre du webdesign actuel et permettent de donner la bonne image, de passer le bon message, de donner la bonne information en un clin d’œil.
L’image améliore clairement l’expérience de l’utilisateur; de façon objective : une image parle à tous, elle vaut mille mots ; et de façon subjective « what is beautiful is good » (comme disent nos amis anglo-saxons).
Attention cependant à l’optimisation de vos images sans quoi gare au temps de chargement et aux foudres de Google…
Plus qu’une tendance graphique, il s’agit d’une véritable évolution dictée par l’utilisation croissante des smartphones et autres tablettes. En effet, les mobinautes représentent 54% de la population et 60% des mobinautes sont responsables des achats (source : baromètre semestriel de Médiamétrie 2014)
Le responsive web design se concentre sur l’accessibilité et la lisibilité. Il offre une lecture optimale quelque soit le support utilisé (Téléphones mobiles, tablettes, liseuses, moniteurs d’ordinateur de bureau) puisque le site s’adapte à la taille de l’écran.
Du point de vue de la conception, l’idée est de partir de la plus petite résolution en se recentrant sur les contenus et fonctionnalités essentielles, puis, d’enrichir l’interface sur les écrans plus larges. C’est ce que l’on appelle le développement « mobile first ».
Bien sûr, la conception responsive peut s’appliquer à (presque) n’importe quel types de design même si certain s’y prêtent mieux, comme le flat, par exemple.
Petit cousin du one page, le site parallaxe présente des pages généralement longues puisque l’effet ne se voit que lors du défilement. Et c’est quoi cet effet ? Lorsque l’on fait défiler la page, les éléments qu’elle contient ne défilent pas tous à la même vitesse, il se croisent, se chevauchent, s’entremêlent, créant un effet de profondeur. Immersion garantie !
Bon, le mieux est d’aller voir : www.beoplay.com
Le web redonne ses lettres de noblesse à la typo ! Il fut un temps où, quand on pensait web, on pensait Times ou Arial. Aujourd’hui, les possibilités sont beaucoup plus larges, les polices « classiques » et les paragraphes justifiés (ces horreurs en termes de lisibilité) sont mis au placard et laissent place à des styles considérablement plus créatifs.
Des titres impactant, des lignes et paragraphes aérés, des espaces de respiration (blancs) confortables, améliorent la lisibilité des pages et leur confèrent un aspect professionnel et soigné. Des jeux sur la taille, la disposition et la couleur ses caractères apportent une note d’originalité.
Attention cependant à utiliser des caractères facilement lisibles à l’écran, et, à moins d’être un expert en typographie, évitez d’utiliser plus de deux polices de caractère à la fois.
Raconter une histoire est une approche forte qui peut, lorsque cela est bien fait, pousser les utilisateurs à convertir très efficacement. De la même façon que l’on s’attend à trouver une « morale » à la fin d’un livre ; on s’attend à atteindre un objectif à la fin d’un site.
Tout le talent consiste à convaincre, lors de la narration (le défilement de la page) ; que le but vaut vraiment la peine d’être atteint. L’utilisateur est mis en condition, à envie de connaître la suite et se trouve en bonne disposition lorsqu’il arrive au stade de la conversion (abonnez-vous, achetez, etc.).
Malgré le caractère souvent éphémère des tendances sur le web, certains « blockbusters » 2014 perdurent et s’affirment en ce milieu d’année 2015.
La seule chose qui n’est plus à démontrer est que le design revêt une importance capitale dans la conception d’un site web, en termes d’image de marque bien-sûr mais également d’ergonomie. Il est bon de se souvenir que la norme ISO 92413 définit l’utilisabilité comme le degré selon lequel une interface peut être utilisé «[…] avec efficacité, efficience et satisfaction […]».
Un design élégant et épuré, des photos de qualité, des animations et des illustrations (utilisées avec à propos et modération) participent sans conteste à la satisfaction utilisateur !
Si votre site à besoin d’une refonte graphique, n’hésitez-pas à nous contacter, nous serons heureux de discuter de votre projet.
C’est certain, Google souhaite accorder une place importante aux sites qui facilitent la navigation pour tous les internautes quelque soit le périphérique qu’ils utilisent.
Google avait déjà pénalisé les sites trop lourds, trop lents, et, en juillet dernier, les sites en flash. Aujourd’hui, Google s’attaque aux sites dont l’affichage sur les Smartphones et tablettes laisse à désirer.
Le 21 avril, Google à réalisé un changement d’algorithme qui impacte les résultats mobiles : les sites compatibles mobiles sont maintenant officiellement favorisés par le moteur.
Il y a quelque temps, Google avait envoyé des mails pour alerter les agences sur les URL présentant des problèmes de compatibilité mobile :
Le 26 février, Google a publié un article sur le Webmaster Central Blog, stipulant qu’il faudra désormais avoir un site compatible mobile sous peine d’être moins bien positionné dans les résultats de recherche sur mobile.
« A partir du 21 avril, nous allons étendre notre utilisation de la compatibilité mobile pour en faire un critère de positionnement. Ce changement affectera les recherches mobiles dans toutes les langues partout dans le monde et aura un impact significatif sur nos résultats de recherche. »
Pas de déclassement sur ordinateur de bureau en vue pour le moment ! Par contre lors des recherches sur mobile, les sites non-adaptés passeront au second plan. Vu l’augmentation extrêmement importante de la navigation sur mobile, il est donc très conseillé de passer au « Mobile Friendly », particulièrement si vos clients potentiels sont susceptibles de vous chercher depuis leur mobile, comme dans le secteur du tourisme par exemple !
Pour son anniversaire, l’agence s’offre un lifting. Un tout nouveau logo, du jaune pour le peps, du blanc pour la pureté mais une philosophie inchangée :
Une fois n’est coutume, un article qui ne traite ni d’identité visuelle, ni de web, mais d’une manifestation lozérienne qui nous tient particulièrement à cœur puisque j’ai crée l’illustration originale de son affiche en 2005 déjà : La Canourgue Noire !
Cette année encore, le festival fera le bonheur des amateurs de polars ainsi que des amoureux de jazz et de blues avec des lectures, des débats, des concerts, et bien d’autres animations soutenues par une équipe vraiment sympathique et dynamique qui se décarcasse tous les ans pour nous offrir cette manifestation !
Alors si vous n’avez rien de prévu les 2, 3 et 4 août, venez à La Canourgue pour un excellent moment de culture et de détente…et pourquoi pas pour profiter des magnifiques paysages de la Lozère !
Vous avez suivi scrupuleusement tous nos conseils d’optimisation ? Voici la dernière ligne droite…
La recherche ne devrait peut-être pas se trouver dans cette liste. Même si les bénéfices apportés par son amélioration sont immenses, cela représente un investissement élevé, beaucoup plus que pour les autres évolutions proposées ici. Le rapport coût / bénéfice n’est donc pas aussi favorable que pour le reste de nos recommandations. Il reste cependant favorable donc, l’amélioration de la recherche peut être envisagée.
Les utilisateurs sont de plus en plus tributaires de la recherche comme première interface d’accès au web. Or, bien que la recherche soit assez efficace sur le web au sens large, elle reste misérable sur la plupart des sites et des intranets.
Améliorer la recherche sur votre site implique d’acheter et installer un module de recherche plus efficace, puis de le paramétrer en fonction de vos contenus et des requêtes utilisateur (en adaptant, par exemple, des suggestions de corrections orthographiques). Plus encore, vous devez déterminer votre contenu afin qu’il soit consultable. Vous devez par exemple écrire des titres de pages signifiants, qui expliquent le contenu de la page (dans un langage compréhensible par vos utilisateurs), afin que l’utilisateur sache ce qu’il va obtenir en cliquant sur le résultat de recherche.
Il est certes couteux de réécrire vos contenus pour une meilleure trouvabilité, cependant, cela améliorera aussi grandement votre positionnement dans les moteurs de recherche et la SEO (Search Engine Optimization) est l’une des tactiques les plus rentables du webmarketing. C’est un bien meilleur investissement que le display (affichage publicitaire), que beaucoup d’utilisateurs ne voient pas à cause du phénomène de banner blindness (phénomène amenant l’utilisateur d’un site web à ignorer consciemment ou inconsciemment tout ce qui ressemble à une publicité.).
Les tests utilisateurs devraient peut être se situer un première position dans cette liste en raison de leur capacité à remettre votre projet sur le droit chemin pour un faible investissement. Mais la plupart des lecteurs font la sourde oreille lorsqu’on leur parle de tests utilisateurs car ils préfèrent qu’on leur dise quoi faire, plutôt que de faire leurs propres études !
Nous continuons cependant à recommander ces tests impopulaires, car il y a toujours des questions propres à votre secteur d’activité, qui ne peuvent être résolues par des règles générales suivies aveuglément. Il ne faut pas oublier que ces études peuvent se faire à moindre coût, en utilisant par exemple des maquettes fonctionnelles (y compris sur papier) que l’on testera pendant la phase de conception du site.
Nielsen recommande depuis longtemps d’instaurer des programmes de fidélisation basés, par exemple, sur des points de fidélité attribués pour chaque action que l’on veut voire accomplie sur le site (achat d’un produit, inscription à la newsletter, parrainage, …). On ne peut affirmer que cette méthode présente un ROI aussi élevé que les autres suggestions présentées dans cette liste, mais prenez le programme fidélité comme une idée « bonus ». Le programme fidélité est en effet susceptible d’être l’un des principaux moyens des e-commerçants pour lutter contre la suprématie des moteurs de recherche et rendre de la valeur aux sites qui les proposent.
Nous voyons émerger peu à peu une plus grande loyauté de la part des cyberacheteurs. Plusieurs utilisateurs se rendent maintenant sur leur site préféré, au lieu de se diriger derechef vers un moteur de recherche. Peut-être parce que nous voyons émerger des sites qui sont suffisamment bons pour mériter cette loyauté.
Afin d’encourager cette loyauté, récompensez vos utilisateurs fréquents. Offres de réductions, livraison gratuite sont des idées évidentes, mais un site web est un ordinateur ! Vous pouvez sortir des vieilles recettes. Par exemple il y a des produits en stock limités soldés à chaque fin de saison, donnez à vos clients fidèles la priorité sur ces produits ou laissez les s’inscrire pour profiter des prochaines soldes avant l’ouverture publique.
Les idées pour améliorer votre ROI proposées dans cette liste ont une chose en commun : elle ajoutent de la valeur à votre site en augmentant sa valeur pour vos clients. Autrement dit il s’agit de donner aux utilisateurs ce qu’ils veulent et ce dont ils ont besoin. Ces idées ne sont pas nouvelles, ce ne sont pas les dernières tendances que la presse spécialisée aime mettre en avant. Les utilisateurs veulent que vous reveniez à l’essentiel alors investissez dans les choses simples qui comptent vraiment pour eux !
La conception d’interface est là pour rapporter de l’argent à l’entreprise. Une bonne conception et une réalisation soignée c’est tout ce dont vous avez besoin, pas des dernières fonctionnalités à la mode. Vous voulez améliorer votre ROI ? Faites du basique et faites-le bien !
Voilà, nous espérons que cette série d’articles vous aura inspiré ! Et si vous avez un projet d’e-commerce, création, refonte, optimisation, webmarketing, n’hésitez pas à nous contacter.
Troisième volet de notre traduction de l’article de Jakob Nielsen sur les améliorations hautement rentables à envisager d’urgence pour votre e-commerce…
Vous pouvez en principe doubler l’utilisabilité d’un site web ou d’un intranet simplement en respectant les bonnes pratiques de l’écriture web. Mieux écrire est sans doute l’une des améliorations les plus importante que vous pouvez apporter à votre site mais elle est souvent loin dans le « top 10 » des priorités car ça n’est pas un problème réglable simplement. Cela implique d’embaucher de bons écrivains pour vos projets, de les former à l’écriture pour le web et, idéalement, faire corriger tous les contenus par des rédacteurs encore meilleurs et encore plus au fait des contraintes d’utilisabilité liées au contenu.
Aussi cher qu’il puisse être, un bon rédacteur est toujours rentable.
Les séniors sont le segment d’utilisateurs internet qui augmente le plus vite. En fait, c’est pratiquement le seul segment qui continue à grandir dans les pays développés où tous les utilisateurs jeunes souhaitant acheter en ligne possèdent déjà des comptes.
Beaucoup de séniors ont un fort pouvoir d’achat et du temps devant eux. Quand il devient difficile pour eux de se déplacer, Internet devient un lieu naturel pour dépenser leur argent. Les séniors ont également tendance à être plus fidèles que les jeunes qui « papillonnent » au gré des promos ou des tendances.
Le meilleur de tout est que vous pouvez profiter du fait que la plupart des sites discriminent affreusement les utilisateurs âgés. Parce que tant de sites sont durs à utiliser pour eux, les séniors dépenserons chez vous avec plaisir si vous êtes l’honorable exception qui prend en compte leurs besoins spécifiques.
Les listes de souhaits (wishlists) et les bons cadeaux ne coutent pas grand chose, vous permettront des ventes supplémentaires et vous feront connaître par d’autres clients potentiels.
A la semaine prochaine pour la dernière partie !
Comme promis, voici la suite de notre traduction sur les améliorations prioritaires pour votre e-commerce.
Cette semaine nous aborderons :
Une des façons les plus simples d’améliorer ses fiches produits est d’y montrer de meilleures photos. Pour la photo principale en haut de page, choisissez la photo la plus représentative du produit en format moyen. Au dessous, proposez des photos sous des angles différents ainsi que des détails en gros plan. Ne liez pas les petites images à des agrandissements à peine plus grands. Proposez de vrais agrandissements aussi proches que possible de la taille plein écran.
Utiliser des photos « énormes » peut sembler en contradiction avec les directives sur les temps de chargement rapides des pages Web. Mais il y à une grande différences entre attendre le chargement d’une page navigante alourdie par des schémas sans intérêt et proposer une grande photo produit après que l’utilisateur l’ai demandée. Dans le premier cas, le chargement long interrompt le flux d’utilisation. Dans le second cas, le délai est prévu. Si l’attente n’est jamais agréable, elle est moins problématique quand elle est clairement nécessaire pour répondre à un besoin de l’utilisateur.
L’un des majeurs problèmes du support web est que les clients ne peuvent pas toucher ou sentir vos produits. Cependant des gros plans et des photos de qualité peuvent leur donner une idée assez juste de la qualité du produit, cela est essentiel pour que le client puisse commander en confiance.
Vous devez apaiser la crainte qu’a l’utilisateur d’acheter le mauvais produit, faute de quoi il différera son achat et ne reviendra probablement pas acheter son produit sur votre site. Lorsque vous proposez plusieurs produits dans la même catégorie, vous devez expliquer les différences qui existent entre ces différents produits de façon suffisamment claire pour qu’un néophyte puisse savoir avec certitude pourquoi il doit acheter tel produit plutôt que tel autre.
La différenciation des produits est bien sûr d’autant plus aisée que l’entreprise propose une gamme simple et claire. Pourquoi en effet proposer de nombreux produits différents sans différence réelle. Par exemple, Dell propose quatre modèles différents d’ordinateurs portables : Inspiron, Latitude, Précision et XPS, dont plusieurs sont disponibles dans différentes finitions. Si il y a une différence significative entre les modèles, cela n’est pas bien expliqué sur le site.
Même si vous disposez d’une petite gamme de produits clairement définis, vous devez faire ressortir la différence entre les produits de façon claire et évidente.
Des outils de comparaison peuvent également aider les utilisateurs à faire leur choix et ainsi à surmonter la « paralysie de l’indécision » donc, faciliter la vente. Attention, ces outils fonctionnent bien lorsqu’ils illustrent les principales différences d’une manière concise et sans ambiguïté. Trop souvent les sites adoptent la solution de facilité et « jettent » à l’utilisateur un ensemble de spécifications sans mettre en évidence les points sur lesquelles les produits diffèrent.
Nous en avons déjà parlé, la meilleure façon de générer des ventes de façon récurrente est de proposer une newsletter qui poussera le consommateur à penser à vous, y compris quand il n’a besoin de rien. Quand il aura de l’argent à dépenser, il se souviendra de votre entreprise.
Pour inciter les gens à dépenser plus d’argent, facilitez-leur la re-commande ! Les gens ont souvent besoins des mêmes choses encore et encore. Pourquoi leur imposer de naviguer jusqu’au 5ème niveau de votre site à chaque fois ? En BtoB, les clients ont souvent besoin de commander des consommables, pièces de rechanges ou accessoires pour l’équipement qu’ils ont déjà acheté. Vous devriez donc également faciliter ces commandes supplémentaires.
Les clients apprécient beaucoup, par exemple, les grandes surfaces qui leur permettent de re-commander à partir d’une liste de course préenregistrée.
La re-commande fait parti d’une expérience utilisateur globale, au delà de la simple interface du site web. Composez votre gamme de produits en vue de la re-commande. Continuez de proposer les produits classiques de sorte que vos clients puissent commander de nouveaux exemplaires de leur produit préféré. Si vous lancez de nouveaux produits, efforcez-vous de conserver à l’identique les tailles et autres paramètres de choix. Par exemple un client ayant acheté un pullover l’année précédente devrait être en mesure d’acheter le modèle de cette année avec la garantie que la taille à choisir est toujours la même. Garder des tailles identiques est beaucoup plus important sur le web que dans un commerce physique où le client à la possibilité d’essayer un article avant de l’acheter.
Bonnes optimisations et à la semaine prochaine !
Le web avance vite, très vite, parfois trop vite… nouvelles technologies, nouvelles fonctionnalités, tout cela relayé par la presse spécialisée pour qui le dernier module (bidule) à la mode est celui qu’il faut absolument mettre sur son site. Résultat : nous voyons arriver dans notre agence des clients prêts à investir pour un diaporama au coût non négligeable alors que la priorité serait d’optimiser leurs photos produits… ils sont perdus, on les comprend !
En faisant le ménage dans mes signets, je suis retombée sur un article de Jakob Nielsen (faut-il encore le présenter ?) datant de 2007 : e-commerce : 10 améliorations hautement profitables pour votre site, je l’ai relu pour constater qu’en 2013 ces conseils sont toujours aussi pertinents… et aussi rentables.
J’ai donc décidé de traduire cet article pour vous, histoire de remettre les choses à plat. Back to basics !
Résumé : plusieurs améliorations peuvent conduire directement à l’augmentation des ventes et à une fidélisation accrue de vos clients. Ces techniques devraient être votre priorité lors de la mise à jour de votre site web.
On parle souvent des erreurs de conception à ne pas commettre, mais quelles sont les principales améliorations que vous pouvez apporter pour gagner plus d’argent ? Voici 10 tactiques offrant un ROI particulièrement élevé.
L’article étant un peu long, je vous le livrerai en plusieurs posts : Semaine 1 : Lettres d’information et Information sur les pages produits.
Les lettres d’information vous permettent de maintenir un lien avec vos clients, au delà de leur visite sur votre site. La lettre d’information est un parfait complément du site car elle répond à un besoin différent de l’utilisateur :
Le prix d’une newsletter est relativement peu élevé et elle ne doit pas être publiée trop souvent.
Si vous n’avez pas de newsletter, en publier une est probablement la mesure à plus fort ROI que vous pouvez prendre pour accroitre votre présence internet.
Si vous avez déjà une newsletter, l’améliorer en fonction des résultats de recherche la rendra beaucoup plus rentable pour votre entreprise (la plupart des newsletter testées ont échoué à répondre aux désirs exprimés par les consommateurs).
Les newsletters présentent un bénéfice supplémentaire : elles sont la première solution pour vous libérer de la dépendance aux moteurs de recherche. Sur le long terme, cette libération est l’un des défis les plus importants affrontés par les gestionnaires stratégiques d’un e-commerce.
Les pages produits sur les sites de e-commerce, sites de promotion, ou sites BtoB souffrent toutes d’un déficit d’information. Il est rare de lire des pages produits fournissant à l’utilisateur toutes les explications et les perspectives nécessaires pour lui permettre de prendre sa décision d’achat.
Dans son livre site web, priorité à la simplicité, Jakob Nielsen présente des résultats montrant qu’une information de mauvaise qualité représente 8% des problèmes d’utilisabilité sur les sites testés. Pire encore, une information pauvre sur les produits serait à l’origine de 10% des défaillances de l’utilisateur (c’est à dire que l’utilisateur n’est pas seulement gêné ou retardé dans son acte d’achat mais y renonce purement et simplement). Concevoir des pages produits complètes qui répondent aux questions et aux besoins de l’utilisateur est une façon très ciblée pour déclencher la vente à un moment où l’utilisateur à déjà manifesté son intérêt pour le produit (puisqu’il se trouve sur la page !).
Vous devez donc présenter des informations détaillées sur le produit, mais rédigées d’une façon compréhensible pour les personnes qui ne sont pas expertes dans votre domaine. Par exemple, sur la page produit d’un ordinateur portable, ne faites pas comme Dell qui explique aux clients que l’écran est « WSXGA+. Dites leur plutôt que sa résolution est de 1680 x 1050 pixels. Ou mieux encore, faites comme Apple et montrez les différentes résolutions les unes à côté des autres afin que l’utilisateur puisse comparer l’affichage !
Rendez-vous la semaine prochaine pour la suite !